OQTF pour un Algérien qui a vécu en France grâce à un faux titre de séjour
Un Algérien de 43 ans, identifié par ses initiales H., se trouve actuellement sous le coup d’une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF). Ce dernier a résidé en France durant plusieurs années sans titre de séjour valide, après l’expiration de son visa touristique. Selo Le Progrès, l’usage d’un faux document d’identité belge lui a permis de travailler en France, dans un secteur en tension, notamment comme auxiliaire de vie, et de subvenir aux besoins de sa famille. Cependant, cette situation n’a pas échappé aux autorités françaises, et l’homme fait désormais face à une procédure administrative complexe. Le ressortissant algérien est arrivé en France en 2019 avec sa famille sous un visa touristique. Après l’expiration de ce visa, il a déposé une demande d’asile, qui a été rejetée en 2018 par les autorités françaises. À la suite de ce refus, il a reçu une OQTF, l’obligeant à quitter le territoire français. Malgré cette décision, il a choisi de rester en France de manière clandestine et a fait usage d’un faux titre de séjour belge pour continuer de résider sur le territoire. Ce faux document lui a permis de travailler légalement, notamment comme auxiliaire de vie. Dans ce secteur, où la demande de personnel est particulièrement forte, l’homme a trouvé un emploi stable, et a été rémunéré pour ses services. Il a également pu soutenir sa famille grâce à ce travail. Son activité professionnelle a continué pendant plusieurs années, jusqu’à ce que sa situation soit finalement découverte par les autorités françaises. L’impact de la fausse identité sur la procédure L’usage d’un faux document d’identité dans ce contexte soulève des enjeux juridiques importants. En plus de l’OQTF qui lui a été adressée en 2018, le père de famille est désormais confronté à des accusations d’usurpation de documents administratifs, une infraction passible de sanctions pénales. En raison de l’usage d’un faux titre de séjour belge, il se trouve dans une position difficile face aux autorités compétentes. Cependant, sa situation a également suscité des débats sur l’immigration, notamment sur les travailleurs sans papiers, dont les activités sont parfois décisives pour les secteurs en pénurie de main-d’œuvre. C’est notamment le cas dans le secteur de l’aide à la personne, qui se heurte fréquemment à des difficultés pour recruter du personnel qualifié. Assignation à résidence et audience le 17 octobre En dépit de l’usage de documents falsifiés, l’homme a continué à résider en France, et il vit actuellement en situation régulière, assigné à résidence, avec sa famille. Ses enfants sont scolarisés, et le couple vit dans un logement stable, mais sans recevoir de prestations sociales. La situation du père de famille est désormais dans les mains des autorités judiciaires. Le 17 octobre 2025, une audience est prévue devant le tribunal administratif de Lyon, où seront examinées les demandes relatives à sa situation. Cette audience sera déterminante pour savoir si l’OQTF sera maintenue, ou si d’autres mesures, y compris une régularisation de son statut, pourront être envisagées. Vous avez aimé cet article ? Ne ratez pas notre dernier article ! Source : ObservAlgerie