Actu éco

Économie algérienne : la Banque mondiale met en garde contre le retour des déficits jumeaux

La Banque mondiale a publié son nouveau rapport de suivi consacré à l’économie algérienne, intitulé « Répondre aux défis climatiques et soutenir le développement durable ». Selon le document : « La croissance robuste hors hydrocarbures s’est poursuivie au premier semestre 2025 et l’inflation a ralenti, mais les pressions extérieures et budgétaires demeurent importantes ». « Au premier semestre 2025, les secteurs hors hydrocarbures et la vigueur de l’investissement ont soutenu la croissance économique », souligne la Banque mondiale, et de préciser : « Après des expansions de 4,1 % en 2023 et de 3,7 % en 2024, la croissance du PIB a progressé de 4,1 % en glissement annuel au premier semestre 2025, soutenu par la dynamique de la croissance hors hydrocar bures. » « La croissance de l’investissement s’est encore accélérée, stimulant les importations, tandis que la consommation des ménages est restée solide malgré un ralentissement de la consommation publique », note la même source. Et d’ajouter : « Les données satellitaires basées sur les lumières nocturnes suggèrent une croissance robuste et généralisée des secteurs hors hydrocarbures au premier semestre 2025. Cette croissance a été généralisée, soutenue par une production agricole résiliente et une expansion du secteur des services portée par la demande des ménages, tandis que le PIB des hydrocarbures s’est contracté de 2,0 %. » « L’inflation a continué de ralentir aux neuf premiers mois 2025, sous l’effet de la baisse des prix alimentaires. Après avoir atteint 9,3 % en 2022 et 2023, l’inflation est tombée à 4,0 % en 2024. Elle a poursuivi sa décélération aux neuf premiers mois 2025 pour s’établir à 1,7 % en glissement annuel, en raison de la baisse des prix alimentaires », relève le rapport, et de préciser : « La prime du marché parallèle pour le dollar américain s’est encore creusée, passant d’une estimation de 67,7 % en 2024 à 75,4 % sur les neuf premiers mois de 2025. » « La croissance de la masse monétaire a ralenti et le crédit au secteur privé est resté solide sur la même période. La Banque d’Algérie a abaissé le taux directeur de 3 % à 2,75 % et le taux de réserve obligatoire de 3 % à 2 % fin août 2025 », souligne le document. Le rapport précise : « La baisse des exportations d’hydrocarbures, conjuguée à l’augmentation des importations stimulée par l’investissement, a exercé une pression significative sur la balance extérieure au premier semestre 2025. L’Algérie a enregistré en 2024 son premier déficit courant en trois ans, en raison de la réduction de la production et des exportations d’hydrocarbures liée aux quotas de l’OPEP. Le déficit s’est fortement creusé au premier semestre 2025, atteignant 10,5 milliards USD, contre 2,9 milliards USD (1,1 % du PIB) en 2024, reflétant la baisse des prix et des volumes d’exportation d’hydrocar bures ainsi que la hausse dynamique des importations stimulée par l’investissement. Les réserves de change s’établissaient à 15 mois d’importations fin 2024, contre 16,4 mois un an plus tôt, et auraient encore diminué au premier semestre 2025. » « Le retour des déficits jumeaux souligne que l’économie algérienne est exposée aux fluctuations des prix des hydrocarbures » « Le déficit budgétaire s’est fortement creusé en 2024, les recettes d’hydrocarbures ayant reculé. En 2024, le déficit budgétaire est passé de 5,5 % du PIB en 2023 à 13,8 %, les recettes d’hydrocarbures ayant chuté de 19,1 % à 11,1 % du PIB, sous l’effet de la baisse des prix et des volumes d’exportation », note le rapport, et d’ajouter : « Les recettes fiscales ont diminué de 10,4 % à 9,4 % du PIB, tandis que les dépenses publiques sont restées stables à environ 37 % du PIB. Le déficit budgétaire hors hydrocarbures a atteint 24,8 % du PIB. Dans un contexte de forte croissance, l’ampleur du déficit global reflète l’élargissement du déficit structurel, estimé à 10,1 % du PIB en 2024. » « La croissance devrait légèrement s’accélérer en 2025, portée par la résilience des activités hors hydrocarbures. Dans le scénario de référence, la croissance du PIB atteindrait 3,8 % en 2025, soutenue par la poursuite d’une croissance hors hydrocarbures étendue. La consommation privée continuerait de stimuler le secteur des services, la production agricole resterait résiliente et l’investissement demeurerait dynamique, entraînant la hausse des importations. La croissance hors hydrocarbures devrait légèrement ralentir mais rester soutenue en 2026 et 2027. La production d’hydrocarbures devrait suivre la reprise progressive des quotas de l’OPEP sur la période de projection », prévoit la Banque mondiale. Et d’ajouter : « Les déséquilibres extérieurs et budgétaires devraient persister dans un contexte de prix des hydrocarbures relativement faibles. Avec une augmentation lente des quotas de l’OPEP et des prix des hydrocarbures restant modérés dans le scénario de référence, la croissance des exportations serait dépassée par celle des importations stimulées par l’investissement, aggravant le déficit du compte courant. Ce déficit important se traduirait par une diminution des réserves de change dans le scénario de référence. En l’absence de mesures plus fortes de consolidation budgétaire, le déficit public demeurerait élevé sur la période de projection, même si les dépenses diminuent légèrement dans le cadre du cadre budgétaire à moyen terme du gouvernement en 2027. Les économies issues des recettes pétrolières étant épuisées, les déficits budgétaires devraient se traduire par une hausse de la dette publique. » La Banque mondiale souligne que « les prix volatils des hydrocarbures demeurent le principal risque à court terme, tandis que le changement climatique et les efforts mondiaux de décarbonation pèsent sur les perspectives à moyen et long terme », et de relever « le retour des déficits jumeaux souligne que l’économie algérienne est exposée aux fluctuations des prix des hydrocarbures. » « Dans un contexte de volatilité récente des prix, les équilibres budgétaire et extérieur se sont rapidement détériorés, révélant les limites du cadre macroéconomique face aux marchés mondiaux du pétrole et du gaz. L’incertitude commerciale accrue et les tensions géopolitiques récentes aggravent ces risques. Un cadre macroéconomique plus robuste, incluant une meilleure mobilisation des recettes domestiques, une gestion renforcée des revenus pétroliers et la mise en place de règles budgétaires, pourrait réduire l’exposition de l’économie à la volatilité des marchés des hydrocarbures », explique l’institution financière internationale. The

Actu éco

Al Salam Bank lance une nouvelle identité visuelle

Al Salam Bank, l’une des principales institutions financières islamiques en Algérie, a lancé sa nouvelle identité visuelle. Selon la banque, celle-ci « reflète la solidité et la profondeur de ses relations avec ses clients, fondées sur une expérience bancaire distinctive et conforme aux principes de la finance islamique ». Ce changement s’inscrit dans la vision de la banque, qui vise à élever les standards de service et à consolider sa position sur le marché. Il permet également d’harmoniser l’identité institutionnelle d’Al Salam Bank en Algérie avec celle du groupe basé au Royaume de Bahreïn, tout en tenant compte des spécificités des produits, des services et des parcours clients adaptés au marché local. التجديد في الهوية ليس سوى خطوة أولى.هدفنا هو تقديم تجربة مميزة، خدمات أكثر ابتكاراً، وعلاقة أقرب بكم. pic.twitter.com/ZWyTioLDkU — بنك السلام الجزائر (@Alsalambankdz) December 4, 2025 La banque indique que la nouvelle identité contribue à son ambition de devenir « l’un des principaux fournisseurs de services financiers premium dans le pays ». Sa mise en œuvre se fera progressivement, à travers les agences, les plateformes digitales, les supports de communication et les opérations internes, afin d’assurer « cohérence, clarté et amélioration de l’expérience client ». La banque précise que les produits et services conformes à la charia restent au cœur de son activité. La nouvelle identité repose sur cinq principes directeurs. Elle vise à : « dépasser les attentes des clients en leur offrant une valeur ajoutée réelle et une expérience bancaire simplifiée » ; « inspirer les collaborateurs à travers la valorisation des talents et la création d’un environnement de travail fondé sur la compréhension et le sens » ; « placer la digitalisation au cœur du travail grâce à des services fluides et facilement accessibles » ; « adopter une conduite intègre en respectant les principes de transparence et de la finance islamique » ; « avancer en solidarité avec la communauté en comprenant ses besoins et en contribuant activement à son développement ». Nasser Haidar, Directeur Général d’Al Salam Bank Algérie, a souligné : « Notre nouvelle identité n’est pas un simple changement visuel ; elle reflète les relations que nous avons bâties et les expériences que nous aspirons à offrir. Il s’agit d’un engagement renouvelé envers des services bancaires islamiques modernes, simples et conçus pour répondre aux besoins de nos clients et de notre communauté. Notre nouveau logo illustre une nouvelle étape pour la banque, inspirée de notre proximité avec nos collaborateurs, nos clients et la société, et incarne notre promesse institutionnelle : ‘Une expérience unique pour une relation durable.’ » Il a ajouté : « Le lancement de cette nouvelle identité s’inscrit dans nos efforts continus pour améliorer l’expérience bancaire. En renforçant nos capacités digitales, en optimisant nos opérations et en consolidant nos cadres de gouvernance et de gestion des risques, nous construisons une base solide pour une croissance durable et la création de valeur à long terme au bénéfice de nos clients et partenaires. » The post Al Salam Bank lance une nouvelle identité visuelle appeared first on Algerie Eco.

Actu éco

Le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord confrontés à une hausse rapide des températures, selon un rapport de l’ONU

Un rapport de l’agence météorologique des Nations unies indique que le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord ont connu en 2024 leur année la plus chaude. Les températures dans cette région ont augmenté à un rythme deux fois plus rapide que la moyenne mondiale observée ces dernières décennies. Selon ce premier rapport de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) consacré à la zone, les vagues de chaleur y deviennent plus longues et plus intenses. « Les températures augmentent à un rythme deux fois supérieur à la moyenne mondiale, avec des vagues de chaleur intenses qui poussent la société à ses limites », a déclaré Celeste Saulo, secrétaire générale de l’OMM. Le document explique qu’en 2024, la température moyenne a dépassé de 1,08 °C la moyenne de la période 1991-2020. En Algérie, l’écart a atteint 1,64 °C par rapport aux trente dernières années. Saulo a également averti que des périodes prolongées dépassant les 50 °C dans plusieurs pays arabes étaient « trop difficiles à supporter » pour la santé, les écosystèmes et les économies. Le rapport souligne que les sécheresses sont devenues plus fréquentes et plus sévères dans une région qui compte 15 des pays les plus pauvres en eau du monde. Il pointe aussi une tendance à l’allongement des vagues de chaleur en Afrique du Nord depuis 1981. Des saisons des pluies insuffisantes ont contribué à la sécheresse au Maroc, en Algérie et en Tunisie. À l’inverse, des précipitations importantes ont causé des inondations soudaines en Arabie saoudite, à Bahreïn et aux Émirats arabes unis. Selon l’OMM, plus de 300 personnes ont perdu la vie l’an dernier en raison d’événements météorologiques extrêmes, principalement des vagues de chaleur et des inondations. Environ 3,8 millions de personnes ont été touchées dans l’ensemble de la région. Le rapport appelle à renforcer la sécurité de l’eau, notamment grâce à la désalinisation et à la réutilisation des eaux usées. Il recommande aussi de développer les systèmes d’alerte destinés à réduire les risques liés aux phénomènes extrêmes. Environ 60 % de la région dispose aujourd’hui de tels dispositifs. Les projections régionales du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), reprises dans le document, estiment que la température moyenne pourrait augmenter jusqu’à 5 °C d’ici la fin du siècle si les niveaux actuels d’émissions se maintiennent. The post Le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord confrontés à une hausse rapide des températures, selon un rapport de l’ONU appeared first on Algerie Eco.

Actu éco

Nouris Elbahr Ferries : modifications pour 2 traversées entre Alger et Marseille

Nouris Elbahr Ferries, la compagnie maritime bien connue reliant l’Algérie et la France, a annoncé des changements importants concernant deux de ses traversées prévues en décembre 2025. Ces modifications touchent principalement les départs entre Marseille et Alger, et Alger et Marseille, en raison de circonstances imprévues. La compagnie maritime privée algérienne a informé ses passagers par le biais d’un communiqué officiel publié, jeudi 4 décembre 2025, sur ses réseaux sociaux, détaillant les nouvelles dates des voyages ainsi que les options de modification des billets pour ceux affectés par ces ajustements. Options de modification pour les passagers concernés Le 7 décembre 2025, un départ en provenance d’Alger pour Marseille a été repoussé au 11 décembre 2025. De même, le ferry reliant Marseille à Alger, initialement prévu pour le 8 décembre 2025, a été reporté au 12 décembre 2025. Ces changements de dates, bien que contraignants pour les voyageurs, sont annoncés comme étant totalement indépendants de la volonté de la compagnie, qui s’excuse de la gêne occasionnée et assure que toutes les démarches sont faites pour minimiser l’impact sur ses passagers. Nouris Elbahr Ferries a également mis en place une option permettant aux passagers affectés par ces changements de voyager plus tôt. En effet, ceux qui devaient prendre le ferry le 8 décembre 2025, entre Marseille et Alger, et qui souhaiteraient partir le 5 décembre 2025 peuvent modifier leurs billets. Cette option est disponible via les bureaux de la compagnie ou auprès de ses agents agréés. Les passagers ont donc la possibilité de choisir une alternative qui convient mieux à leur emploi du temps, tout en bénéficiant d’un accompagnement pour effectuer ces ajustements. Nouris Elbahr Ferries : une communication transparente Cette annonce de modification de traversées a été accompagnée d’un message de remerciement pour la compréhension des passagers. Nouris Elbahr Ferries tient à rassurer ses clients en soulignant que ces changements sont le résultat de circonstances échappant à leur contrôle. La compagnie maritime algérienne reste à la disposition de ses voyageurs pour toute question ou demande d’assistance, et garantit un service de qualité malgré ces perturbations. Bien que ces ajustements de dernière minute puissent désorganiser les plans de nombreux voyageurs, Nouris Elbahr Ferries s’efforce de fournir des solutions flexibles et un service à la hauteur des attentes de ses clients. Les passagers concernés sont invités à prendre contact avec la compagnie afin de finaliser les modifications de leurs billets. Vous avez aimé cet article ? Ne ratez pas notre dernier article ! Source : ObservAlgerie

Actu éco

Mine de Tala Hamza : Derniers préparatifs avant le lancement du gisement

Une réunion de coordination consacrée au projet d’exploitation de la mine de zinc-plomb de Tala Hamza-Oued Amizour s’est tenue jeudi à Bejaïa, dans le cadre des derniers préparatifs en vue du lancement effectif du gisement, a indiqué un communiqué des services de la wilaya. La rencontre a été présidée par le wali, Kamel-Eddine Kerbouche, en présence du nouveau président-directeur général du groupe Sonarem, Reda Belhadj, de la directrice de la société mixte algéro-australienne, ainsi que d’élus locaux et de propriétaires terriens concernés par les procédures d’expropriation liées à la réalisation du projet, selon la même source. Le wali a réaffirmé, à cette occasion, son engagement permanent à garantir les droits des citoyens concernés par les opérations d’expropriation et d’indemnisation, conformément à la législation en vigueur. Il a également instruit les services concernés d’accueillir les propriétaires de terrains concernés afin de les « accompagner et de leur fournir toutes les explications relatives au déroulement de la procédure ». M. Kerbouche a rappelé l’importance économique du gisement, notamment en matière de création d’emplois locaux, d’opportunités de formation, ainsi que son rôle dans le développement de l’industrie minière de transformation et le transfert de savoir-faire et de la technologie, est-il souligné dans le communiqué. Il a, aussi, insisté sur la nécessité de renforcer la coordination entre les différents intervenants et d’accélérer le versement des indemnisations, tout en soulignant l’importance d’un dialogue continu avec les citoyens concernés. Selon le communiqué, la réunion a permis au PDG de Sonarem, d’écouter attentivement les préoccupations des habitants du village Aït Bouzid. M. Belhadj a exprimé sa « totale disponibilité » à mettre en œuvre les engagements pris par les pouvoirs publics et par le groupe Sonarem lors des précédentes rencontres avec les citoyens concernés par ce projet. The post Mine de Tala Hamza : Derniers préparatifs avant le lancement du gisement appeared first on Algerie Eco.

Actu éco

L’Algérie achète jusqu’à 900.000 tonnes de blé

L’Algérie, à travers l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) a procédé à l’achat d’un important volume de blé meunier (blé tendre) à l’occasion d’un appel d’offres international clôturé mercredi 3 décembre. D’après des courtiers européens, cités par l’agence Reuters, la quantité acquise se situe entre 810.000 et 900.000 tonnes. « Mercredi soir, les estimations sur le volume total restaient variées, mais les opérateurs ont indiqué qu’environ dix sociétés de négoce avaient remporté des ventes dans le cadre de cet appel d’offres, ce qui laisse présager un achat conséquent, supérieur aux premières prévisions », selon Reuters. Selon les mêmes sources, les contrats auraient été conclus autour de 256 dollars la tonne, coût et fret inclus. Le blé doit être expédié en 2026 en deux périodes depuis les zones habituelles d’approvisionnement, notamment en Europe : du 1er au 15 février, puis du 16 au 28 février. Pour des cargaisons provenant d’Amérique du Sud ou d’Australie, l’envoi serait avancé d’un mois. « Les achats de l’Algérie sont d’origine optionnelle, mais certains courtiers soupçonnent qu’une partie du blé pourrait provenir de la région de la mer Noire ou d’Argentine », note Reuters, et d’ajouter : « Ces informations reflètent les évaluations des courtiers et d’autres estimations sur les prix et les volumes pourraient être communiquées ultérieurement. » The post L’Algérie achète jusqu’à 900.000 tonnes de blé appeared first on Algerie Eco.

Actu éco

Ooredoo Algérie lance officiellement la 5G et dévoile ses offres

C’est un tournant décisif pour le paysage numérique national. Après des mois d’attente et de spéculations, la cinquième génération de réseaux mobiles est désormais une […] L’article Ooredoo Algérie lance officiellement la 5G et dévoile ses offres est apparu en premier sur .

Actu éco

L’Algérie signe l’un des plus importants contrats d’achat de blé en 2025

L’Algérie a finalisé une acquisition majeure de blé tendre à l’issue d’une adjudication internationale. Le volume et le montant de cette transaction ont dépassé les prévisions, ce qui en fait l’une des opérations les plus importantes de l’année pour l’approvisionnement national en céréales. Selon des opérateurs européens cités par l’agence Reuters, l’achat a été conclu après la fermeture d’une offre mercredi 3 décembre 2025. L’acheteur public algérien, l’Office national interprofessionnel des céréales (OAIC), a acquis entre 810 000 et 900 000 tonnes de blé tendre. Cette fourchette fait encore l’objet de précisions, mais la participation d’environ dix sociétés commerciales à la vente confirme l’ampleur des quantités achetées. Le prix d’acquisition consolidé est d’environ 256 dollars américains par tonne. Ce montant inclut le coût, l’assurance et le fret (CAF). Les opérateurs ont souligné que l’ensemble des achats a été réalisé autour de ce niveau de prix. Le contrat prévoit deux périodes d’expédition pour l’année 2026. Pour les livraisons depuis l’Europe et d’autres zones principales, la première fenêtre est fixée entre le 1er et le 15 février 2026. La seconde période s’étend du 16 au 28 février 2026. Pour les cargaisons en provenance d’Amérique du Sud ou d’Australie, le calendrier est différent. La date de chargement est avancée d’un mois par rapport aux périodes prévues pour l’Europe. L’Algérie conserve le choix des lieux de chargement. Les origines possibles du blé L’Algérie achète habituellement du blé tendre sur des marchés à « origine optionnelle ». Cette pratique permet de choisir le lieu de production après l’achat. Selon les opérateurs interrogés par Reuters, une partie du blé pourrait provenir de la région de la mer Noire. L’Algérie a fermé ses portes au blé français #FRANCE pic.twitter.com/CpWbRoda9R — بوابة الجزائر – Algeria Gate (@algatedz) September 16, 2025 L’Argentine est également mentionnée comme une source d’approvisionnement possible. Ces indications correspondent aux évaluations des marchés au moment de la finalisation de l’opération. Le contexte du marché céréalier Cette transaction a lieu dans un contexte de volatilité sur les marchés internationaux des céréales. Les achats de l’Algérie, l’un des principaux importateurs mondiaux de blé, sont suivis par les analystes. Des estimations supplémentaires sur les prix et les volumes pourraient être publiées ultérieurement. L’ampleur de cette adjudication et le nombre de vendeurs illustrent l’importance des besoins algériens. Elle s’inscrit dans la politique d’approvisionnement menée par les autorités pour la sécurité alimentaire du pays. Vous avez aimé cet article ? Ne ratez pas notre dernier article ! Source : ObservAlgerie

Actu éco

Air Algérie : le PDG annonce plusieurs nouveautés

Le président-directeur général d’Air Algérie, Hamza Benhamouda, a présenté un plan de transformation pour la compagnie nationale. Ces changements concernent l’organisation du groupe, le développement de ses activités et l’amélioration de ses performances opérationnelles, marquant une nouvelle étape dans sa modernisation. Lors d’un entretien à l’APS ce jeudi 4 décembre 2025, Hamza Benhamouda a détaillé cette nouvelle orientation. Il a expliqué que l’adoption d’une structure en holding permettra d’optimiser la gestion du groupe, d’en améliorer les performances globales et d’en obtenir des avantages fiscaux et opérationnels. Le dirigeant a souligné que cette restructuration profonde s’appuie sur l’expertise technique et organisationnelle de la compagnie. Cette dernière est reconnue par des organismes internationaux de certification et par les grandes associations professionnelles du secteur aérien auxquelles Air Algérie adhère. Le développement d’Air Algérie avec de nouvelles filiales La transformation se concrétise par la création et le développement de plusieurs filiales. Aux entités existantes comme Catering, Cargo, Amadeus Algérie et la récente Domestic Airlines, viennent s’ajouter deux nouvelles structures. Air Algérie a lancé « Air Algérie Ground Operations », dédiée aux opérations au sol, et « l’Académie de l’aviation », qui débutera la formation du personnel à partir de janvier 2026. Ce processus de filialisation se poursuivra dans les prochains mois. Il inclura la séparation de l’activité maintenance en une entité distincte et la création d’une filiale dédiée au tour-opérateur, élargissant ainsi le périmètre des activités du groupe. Une croissance continue du trafic passagers Sur le plan opérationnel, Air Algérie enregistre une croissance significative de son trafic. La compagnie a transporté près de huit millions de passagers au cours de l’année 2024. Elle prévoit d’atteindre le chiffre de 8,5 millions de voyageurs pour l’année 2025. Pour répondre à cette hausse de la demande, notamment pendant la haute saison estivale, la compagnie a renforcé son programme de vols. Durant l’été 2025, le nombre de vols quotidiens a été porté à plus de 320, contre 230 à la même période en 2024. La filiale Domestic Airlines devrait contribuer à cette dynamique avec un trafic estimé à 1,5 million de passagers. Amélioration du service et renforcement des partenariats Le PDG a reconnu que l’augmentation de l’activité a parfois entraîné des perturbations et des désagréments pour les voyageurs. Il a indiqué que l’arrivée progressive de nouveaux avions dans la flotte doit permettre de corriger ces difficultés et d’améliorer la régularité des opérations. Face à la concurrence sur les lignes stratégiques, Air Algérie développe une politique tarifaire plus attractive, soutenue par des promotions régulières. La compagnie poursuit également le développement d’accords commerciaux avec des transporteurs internationaux de premier plan. Ces partenariats visent à diversifier l’offre proposée à la clientèle et à renforcer la position du transporteur, avec le soutien de l’État et l’engagement des équipes sur toutes les escales. Vous avez aimé cet article ? Ne ratez pas notre dernier article ! Source : ObservAlgerie

Actu éco

Algérie Ferries : l’affrètement du ferry El. Venizelos stoppé plus tôt que prévu

L’affrètement du ferry grec El. Venizelos par  Algérie Ferries a connu une fin anticipée. Alors que le groupe grec Attica Group avait indiqué que le navire serait vendu à l’armateur algérien à l’issue de la période d’affrètement, le ferry a finalement quitté l’Algérie avant cette échéance. Selon les données de navigation publiées sur Marinetraffic, le navire a quitté le port d’Oran le 22 novembre 2025 et a rejoint le port grec d’Eleusis le 26 novembre 2025. Ce déplacement marque l’interruption de son exploitation sous pavillon algérien, affirme le site spécialisé, Le Marin. Repeint aux couleurs d’Algérie Ferries et intégré aux rotations de la compagnie durant la haute saison, le ferry a néanmoins été remis en route vers son pays d’origine sans communication publique détaillant les raisons de ce retour. Mis en service en 1992 Mis en service en 1992, El. Venizelos est un navire de grande capacité appartenant au groupe grec Attica et exploité par sa filiale ANEK. Algérie Ferries l’avait affrété pour renforcer les liaisons entre l’Algérie et les ports européens. Le navire avait effectué plusieurs traversées au départ d’Alger et d’Oran vers la France et l’Espagne, dans le cadre des besoins saisonniers de la compagnie publique. Son arrivée à Alger avait été suivie d’une mise en exploitation rapide sur les lignes desservies traditionnellement par Algérie Ferries. Le ferry avait alors été présenté comme un renfort ponctuel destiné à absorber un niveau élevé de fréquentation sur certaines liaisons. Durant cette période, El. Venizelos avait également fait l’objet de contrôles techniques dans des ports européens. Ces inspections relèvent du cadre réglementaire appliqué aux navires de passagers assurant des liaisons internationales. Aucune déclaration relative à ces contrôles n’a été modifiée ou commentée par les armateurs dans les sources accessibles. Un retour en Grèce confirmé Après avoir quitté Oran, El. Venizelos a mis le cap sur Eleusis, en Grèce. Ce port abrite notamment des installations du chantier de réparation Onex Elefsis Shipyards, connu pour accueillir des opérations de maintenance ou des séjours techniques. Les données de Marinetraffic indiquent la présence du navire dans cette zone depuis le 26 novembre 2025. Le journaliste Thibaud Teillard, spécialisé dans le secteur maritime au sein du journal Le Marin, a confirmé ce retour anticipé en Grèce dans une publication professionnelle. Il y indiquait que ce mouvement intervenait alors que le ferry avait été présenté par Attica Group comme destiné à rejoindre la flotte d’Algérie Ferries après son affrètement. Une opération dont les suites restent à préciser L’accord initial annoncé par Attica Group évoquait une cession du navire à l’issue de la période d’affrètement. Le retour du ferry en Grèce constitue un changement par rapport à cette perspective, mais aucune des entités concernées n’a communiqué publiquement sur l’évolution de cet accord ou sur les étapes suivantes concernant le navire. À ce stade, les informations disponibles se limitent à la fin constatée de l’exploitation du ferry par Algérie Ferries et à sa présence dans un port grec. Le statut définitif de l’accord entre Algérie Ferries et Attica Group n’a pas fait l’objet d’un communiqué détaillé. Vous avez aimé cet article ? Ne ratez pas notre dernier article ! Source : ObservAlgerie

Retour en haut