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L’Algérie se transforme en carrefour africain des start-ups

Sous l’impulsion des autorités publiques, l’Algérie accueille la quatrième édition du Congrès africain des start-ups du 6 au 8 décembre 2025 à Alger. L’événement, placé sous le haut patronage du président Abdelmadjid Tebboune, réunira plus de 25’000 participants, dont des délégations ministérielles de 40 pays africains, des experts, investisseurs, institutionnels et jeunes entrepreneurs venus de tout le continent. Organisé au Centre international des conférences Abdelatif-Rahal (CIC Alger), le congrès s’est déroulé sous le thème « Fiers de nos entrepreneurs africains ». Cette édition a été marquée par une forte volonté politique de faire de l’Algérie un acteur central de l’écosystème technologique africain. Le président Tebboune, dans un message lu par le Premier ministre, a souligné que ce congrès constituait « un incubateur pour les jeunes entreprises africaines », reflet d’un continent ambitieux, capable de transformer ses idées en projets concrets. Le sommet a mis en valeur l’importance de la souveraineté technologique, l’innovation fondée sur la connaissance, et la coopération interafricaine dans le développement économique. Vers une intégration continentale de l’innovation Les autorités algériennes ont réaffirmé leur engagement dans la création d’un fonds continental de financement des start-ups africaines, annoncé dès 2024. Ce mécanisme vise à soutenir l’entrepreneuriat innovant et à stimuler les investissements dans les nouvelles technologies. Le président Tebboune a également réitéré son objectif de voir émerger 20’000 start-ups algériennes à l’horizon 2029, s’appuyant sur un cadre légal modernisé, une fiscalité incitative, et un maillage renforcé entre universités, centres de recherche et jeunes entreprises. Pendant trois jours, le congrès propose 18 événements parallèles, incluant des ateliers sectoriels, des sessions de réseautage, et des conférences thématiques sur l’intelligence artificielle, la tech verte, les fintechs, ou encore les infrastructures numériques. Un programme dense orienté sur les défis technologiques Le rôle de l’Algérie dans la structuration de l’écosystème africain de l’innovation a été salué par l’Union africaine, qui avait déjà adopté lors de la précédente édition la « Déclaration d’Alger », appelant à une stratégie africaine unifiée en intelligence artificielle. La participation du Rwanda en tant qu’invité d’honneur a renforcé la portée du congrès, mettant en lumière les bonnes pratiques de transformation numérique sur le continent. L’Algérie confirme sa volonté d’agir comme catalyseur de l’innovation africaine, en positionnant Alger comme un hub stratégique pour les start-ups et la coopération technologique. Ce positionnement s’inscrit dans une vision continentale de long terme, portée par des initiatives concrètes et une mobilisation institutionnelle soutenue. Vous avez aimé cet article ? Ne ratez pas notre dernier article ! Source : ObservAlgerie

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Béni Abbès : 12 morts et 23 blessés dans le renversement d’un bus

Douze (12) personnes ont trouvé la mort et 23 autres ont été blessées dans le renversement d’un bus de transport de voyageurs survenu samedi au niveau de la commune de Tabalbala dans la wilaya de Béni Abbes, selon un bilan provisoire de la Protection civile. « Le bilan actuel est de 12 personnes décédées et de 23 autres blessées, suite au renversement d’un bus transportant des voyageurs assurant la liaison Tindouf-Bechar au lieu-dit RN 50 au niveau de la commune de Tabalbala (wilaya de Béni Abbes) », précise le communiqué, rapporté par l’APS, ajoutant que « l’opération se poursuit et le bilan est provisoire ». صور لحادث مرور الذي وقع على الساعة 13و50 د، بولاية بني عباس والذي خلف 12 وفاة و 23 جربح على إثر انحراف تبعه انقلاب لحافلة نقل مسافرين تربط بين خط تندوف وبشار . pic.twitter.com/IDrk17KBTj — Protection Civile_dz الحماية المدنية الجزائر (@DGPC_CNI) December 6, 2025 La Protection civile a mobilisé 2 ambulances et 2 camions de sa direction de Béni Abbes et 3 ambulances venus en renfort de sa direction de Bechar, a-t-on expliqué, soulignant que « les victimes les plus graves ont été évacuées vers l’hôpital d’El Abadla au niveau de la wilaya de Béchar ». Les condoléances du président Tebboune Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a présenté ses sincères condoléances aux familles des victimes de l’accident de la circulation qui a eu lieu samedi dans la wilaya de Béni Abbès, faisant 12 morts. « Nous sommes très attristés par l’accident de la circulation qui a eu lieu, aujourd’hui, dans la wilaya de Béni Abbès, et qui a coûté la vie à 12 de nos concitoyens. En cette douloureuse épreuve, j’adresse aux familles des victimes mes sincères condoléances et les assure de ma profonde compassion, priant Allah Tout-Puissant de prêter patience et réconfort à leurs proches, et d’accorder aux blessés un prompt rétablissement », a écrit le président de la République sur son compte personnel sur les réseaux sociaux. آلمنا جدا الحادث المروري، الذي وقع بولاية بني عباس اليوم، وأودى بحياة 12 من مواطنينا.. بكل أسى وحزن أتقدم إلى عائلات الضحايا المرحومين، بخالص التعازي والمواساة، داعياً المولى أن يلهم ذويهم جميل الصبر والسلوان، وللجرحى التعافي العاجل، إن شاء الله ولا حول ولا قوة إلا بالله العظيم. — عبدالمجيد تبون – Abdelmadjid Tebboune (@TebbouneAmadjid) December 6, 2025 9 morts et 380 blessés en 48 heures Dans un bilan publié ce samedi, la Protection civile a fait état de 9 personnes ont trouvé la mort et 380 autres ont été blessées dans des accidents de la route survenus ces dernières 48 heures dans plusieurs wilayas. Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya de Batna, avec 2 morts et un blessé, suite à une collision entre un véhicule et un camion sur la RN N 28, commune et daïra de Ain Touta et dans la wilaya de Sétif où 2 personnes sont décédées suite à deux accidents survenus dans les daïras de Sétif et de Salah Bey, précise la même source. The post Béni Abbès : 12 morts et 23 blessés dans le renversement d’un bus appeared first on Algerie Eco.

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Algérie : 12 morts et 23 blessés dans le renversement d’un bus

Un grave accident de la circulation a coûté la vie à douze personnes ce week-end en Algérie. Le drame, survenu dans le sud-ouest du pays, a également fait vingt-trois blessés. Les services de secours sont intervenus pour porter assistance aux victimes. Selon un communiqué de la Direction Générale de la Protection Civile algérienne, l’accident s’est produit ce samedi 6 décembre 2025. Il a eu lieu sur la Route Nationale N°50, au niveau de la commune de Tabelbala, dans la wilaya de Beni Abbes. Le véhicule impliqué était un bus effectuant un transport de voyageurs en direction de la ville de Bechar. L’accident est dû à un dérapage suivi du renversement complet du véhicule, dans cette localité du sud-ouest algérien. Les premiers éléments des services de secours sont intervenus sur les lieux à 13 heures 50. Le bilan, considéré comme provisoire pendant plusieurs heures, a finalement été établi à 12 personnes décédées et 23 autres blessées. La Protection Civile a précisé que les blessés, dont l’état était jugé critique, avaient été pris en charge et évacués vers l’hôpital local de la région. L’intervention des secours et les circonstances en cours d’examen Les opérations de secours et de sécurisation du site ont été engagées immédiatement après l’alerte. La Protection Civile a mobilisé plusieurs équipes et moyens spécialisés sur les lieux du drame, situés dans une zone désertique. L’organisme a indiqué que l’opération de sauvetage et de déblaiement est restée en cours plusieurs heures après la survenue de l’accident. Aucune cause officielle de l’accident n’a été communiquée par les autorités dans l’immédiat. Les enquêtes de routine, menées par les services de police et de gendarmerie, ont été ouvertes pour déterminer les circonstances exactes du dérapage. Ces investigations examineront notamment l’état du véhicule, la vitesse probable et les conditions météorologiques et routières au moment des faits. Le contexte des accidents routiers graves en Algérie Cet accident survient dans un contexte où plusieurs drames routiers de grande ampleur ont marqué l’Algérie récemment. Quelques mois auparavant, le dimanche 17 août 2025, une collision frontale entre un bus de voyageurs et un camion poids lourd survenue à Aïn Defla avait fait trois morts et trente-et-un blessés. Cet événement lui-même était intervenu moins de quarante-huit heures après un autre accident très grave dans la capitale. À Alger, un bus de transport public avait dérapé et était tombé d’un pont dans l’Oued El Harrach, causant la mort de dix-huit personnes et faisant neuf blessés, dont deux dans un état grave. Des images diffusées sur les réseaux sociaux avaient alors montré des citoyens plongeant dans les eaux polluées de l’oued pour tenter de secourir les passagers. Vous avez aimé cet article ? Ne ratez pas notre dernier article ! Source : ObservAlgerie

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Légère hausse de l’euro confirmée sur le marché noir à Alger

Ce samedi 6 décembre 2025, l’euro a enregistré une légère hausse face au dinar sur le marché noir des devises à Alger. La monnaie européenne s’échangeait à 282 dinars à la vente et 278 dinars à l’achat. Pour un particulier souhaitant acquérir 100 euros, le montant total s’élève donc à 28’200 dinars. La demande pour l’euro reste soutenue, principalement pour les besoins liés aux voyages et à l’approvisionnement de certaines activités commerciales. L’évolution du taux de change depuis le début de la semaine montre une dynamique progressive. Le 5 décembre, l’euro se négociait à 280 dinars à la vente et 277 dinars à l’achat, des valeurs identiques à celles du 4 décembre, période durant laquelle le marché avait connu une stabilité relative. Le 3 décembre, l’euro se situait légèrement en dessous, à 278 dinars à la vente et entre 271 et 275 dinars à l’achat. Ce niveau représentait l’un des plus faibles observés cette semaine, particulièrement du côté de l’achat. Le 2 décembre, la monnaie européenne présentait une fourchette plus large, avec un euro vendu entre 279 et 281 dinars et acheté entre 272 et 276 dinars. Cette dispersion reflétait la demande fluctuante en début de mois avant que les cours ne se stabilisent autour de 280 dinars les 3, 4 et 5 décembre. Euro : une hausse après plusieurs jours de stabilité La hausse enregistrée ce 6 décembre, avec un mouvement de 2 dinars à la vente par rapport à la veille, constitue un premier signe de variation après plusieurs jours de stabilité. Les cambistes considèrent ce type de fluctuation comme un ajustement ponctuel en fonction de l’offre et de la demande sur le marché parallèle. Le marché noir des devises en Algérie est influencé par la disponibilité des euros et le niveau de la demande des particuliers et des entreprises. Les ajustements journaliers appliqués par les cambistes reflètent ces variations, permettant de suivre l’évolution de l’euro par rapport au dinar. Le suivi régulier des taux sur le marché noir permet d’observer les tendances à court terme, comme la hausse constatée ce samedi 6 décembre. Les niveaux enregistrés confirment que l’euro reste l’une des devises les plus recherchées par les acteurs du marché parallèle en Algérie. Vous avez aimé cet article ? Ne ratez pas notre dernier article ! Source : ObservAlgerie

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Le RD Congo et le Rwanda signent un accord de paix global

La République démocratique du Congo et le Rwanda ont signé jeudi, lors d’une cérémonie officielle organisée par le président américain Donald Trump à Washington, un accord de paix global visant à mettre un terme au conflit qui oppose les deux pays depuis des décennies. L’accord prévoit la cessation immédiate des hostilités avec l’instauration d’un cessez-le-feu, le rétablissement de la stabilité dans la région, des garanties pour l’intégrité territoriale du RD Congo et le renforcement de sa souveraineté sur ses ressources naturelles ainsi que le lancement d’un processus de coopération économique à long terme entre les deux pays, a rapporté l’agence de presse congolaise vendredi. Cet accord intervient après des années de violence dans l’est de la République démocratique du Congo, qui ont entraîné la mort de milliers de civils et le déplacement de millions de personnes, notamment suite à la résurgence du mouvement rebelle M23 en 2021. APS The post Le RD Congo et le Rwanda signent un accord de paix global appeared first on Algerie Eco.

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Chine : « dark factories », les usines sans ouvriers se multiplient

Un reportage de Franceinfo, publié le 3 décembre 2025, décrit le fonctionnement des « dark factories » en Chine, des usines où les robots prennent la place des ouvriers. Le terme signifie que ces sites n’ont ni lumière ni chauffage. L’activité repose presque entièrement sur des machines, soutenues par des systèmes d’intelligence artificielle. Chez Zeeker, constructeur automobile, l’ambiance est particulière. L’usine fonctionne sans éclairage, mais les lignes de production tournent en continu. Les chariots qui déplacent les pièces détachées sont automatiques, et l’ensemble de l’outil industriel repose sur 885 robots. Sur place, seuls une centaine d’employés interviennent. Dans les allées sombres, de petites lampes signalent les zones où les machines opèrent. Le bruit des robots accompagne la production d’éléments destinés à des voitures électriques. Selon la direction, les objectifs de production — jusqu’à 1 200 véhicules par jour — s’appuient sur ce modèle entièrement automatisé. Le directeur de la production, Hui Yang, explique ce choix : « On a constaté que le coût de la main-d’œuvre est de plus en plus important. De plus, avec le travail à la chaîne, avec les tâches répétitives, l’homme est amené à faire plus d’erreurs que la machine. » La Chine compte aujourd’hui une centaine d’usines de ce type. Celle de Zeeker a été pensée dès le départ pour accueillir des robots. En observant l’écran de contrôle, le responsable montre l’organisation du site : « Sur l’écran de contrôle, on peut voir toutes les lignes de production. On a en ce moment 296 voitures en cours de fabrication. » Les symboles affichés indiquent les modèles en cours d’assemblage. Pour Hui Yang, “Une entreprise à 100 % robotisée, pilotée par l’intelligence artificielle, je crois que c’est l’avenir dans notre secteur”. Mais même un système automatisé connaît des interruptions. Lorsqu’un robot cesse de fonctionner, l’indicateur devient rouge. Le directeur reconnaît que cela arrive : “Quand c’est rouge, cela signifie que le robot est temporairement à l’arrêt”. Dans la salle de contrôle, un technicien s’informe alors : « Il y a un problème en ce moment ? ». Un employé répond : « Non, ça va, tout fonctionne ». Le technicien conclut : « Alors il faut aller plus vite ». Les interventions humaines restent limitées. Elles sont environ sept fois moins nombreuses que dans une usine traditionnelle. Xiaowei Xiu, qui travaille dans l’automobile depuis vingt ans, décrit un métier modifié par l’automatisation : « Notre travail consiste simplement à aider les robots. Quand les robots font les soudures, on vérifie, c’est tout. Par rapport à mon usine précédente, c’est un gros changement. » À la fin du processus, une tâche reste encore confiée aux humains : la vérification des finitions avant la livraison. Les robots ne prennent pas en charge cette étape, du moins pour l’instant. The post Chine : « dark factories », les usines sans ouvriers se multiplient appeared first on Algerie Eco.

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Algérie : l’usine KIA de Batna va bientôt reprendre ses activités

L’usine KIA de Batna, dans l’est de l’Algérie, qui a été abandonnée pendant plusieurs années après sa saisie par la justice dans le cadre de la lutte contre la corruption, est sur le point de reprendre ses activités. Cette annonce a été faite par le ministre de l’Industrie, Yahia Bachir, lors d’une séance de questions orales à l’Assemblée populaire nationale (APN), où il a précisé que des démarches étaient en cours pour relancer la production au sein de cette usine. L’usine KIA de Batna, qui fait partie des biens confisqués par l’État, a été transférée à la société Fondal, une filiale du groupe SNS, en août 2024. Depuis sa saisie, l’avenir de l’usine a été incertain, et de nombreux observateurs se demandaient si elle pourrait retrouver sa place dans l’industrie automobile algérienne. Aujourd’hui, les plans de relance sont bien avancés, et l’usine pourrait bientôt redémarrer sous une nouvelle marque automobile. Algérie : relancer l’usine KIA sous un autre nom Le ministre a précisé qu’une demande a été déposée pour relancer l’usine sous une « marque automobile connue », sans cependant révéler le nom de l’entreprise partenaire. Ce projet s’inscrit dans le cadre de la nouvelle politique industrielle de l’Algérie, qui vise à développer une véritable industrie automobile locale, capable de produire des véhicules en grande quantité tout en créant des emplois et en réduisant les importations. L’un des éléments clés de cette relance est l’introduction de nouvelles exigences pour les investisseurs dans le secteur automobile. Selon le ministre, les investisseurs étrangers souhaitant s’implanter en Algérie devront apporter avec eux un réseau de sous-traitants locaux avant même de commencer la production. Ce changement vise à favoriser l’intégration des entreprises locales dans le processus de fabrication et à garantir une production à valeur ajoutée, au lieu de se limiter à un simple assemblage. Le Chinois Jetour dans l’usine KIA ? L’objectif du gouvernement est clair : éviter les erreurs du passé, où les projets d’assemblage se contentaient de produire des véhicules à faible coût sans véritablement contribuer au développement de l’industrie nationale. En imposant des exigences plus strictes, l’Algérie cherche à créer un environnement propice à une industrie automobile moderne et compétitive. En parallèle, lors du Forum d’affaires algéro-chinois, plusieurs accords ont été signés pour l’implantation de nouvelles usines de fabrication automobile en Algérie, dont l’une à Batna, en partenariat avec l’entreprise chinoise Jetour. Ce projet ambitieux prévoit la production de 270’000 véhicules par an et la création de 1000 emplois, renforçant ainsi l’attrait de l’Algérie en tant que centre de production automobile. Il est donc possible que ce soit ce projet qui sera implanté dans l’ancienne usine de KIA, même si le ministre de l’Industrie ne le dit pas expressément devant les députés de l’APN Ainsi, la relance de l’usine KIA de Batna pourrait marquer un tournant important pour l’industrie automobile algérienne, avec des impacts positifs sur l’emploi et l’économie locale. Et ce, quelque soit la marque de véhicules qui y sera implantée. Vous avez aimé cet article ? Ne ratez pas notre dernier article ! Source : ObservAlgerie

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Le Québec lance son tout nouveau programme d’immigration permanente

Le gouvernement du Québec a procédé, ce vendredi 5 décembre, aux premières invitations de son tout nouveau programme menant à l’immigration permanente. Ce dispositif remplace l’ancien programme et vise à cibler plus précisément les profils correspondant aux besoins de la province. Le ministre de l’Immigration, Jean-François Roberge, a lancé officiellement le Programme de sélection des travailleurs qualifiés (PSTQ) ce vendredi 5 décembre 2025. Ce nouveau programme remplace définitivement le Programme de l’expérience québécoise (PEQ), qui a été aboli. « On part la machine », s’est réjoui le ministre lors d’un entretien avec La Presse. Une première vague de 1 870 invitations a été envoyée à des candidats ayant rempli une déclaration d’intérêt. Ces personnes vont recevoir dans les prochains jours une invitation à présenter une demande de sélection pour la résidence permanente. Le gouvernement estime que le PSTQ constitue un « meilleur outil » pour gérer l’immigration économique. Les critères de sélection pour le PSTQ Les 1 870 candidats invités ont été choisis selon des critères spécifiques établis par le Québec. Parmi eux, 402 détiennent un diplôme d’une institution d’enseignement québécoise. Par ailleurs, 650 candidats ont été sélectionnés parce qu’ils résident à l’extérieur de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM). Après la planification, place à l’action! 1870 personnes ont été invitées dans le Programme de sélection des travailleurs qualifiés (PSTQ) : 402 dans la catégorie des diplômés 657 dans la catégorie des travailleurs du secteur manufacturier, hors CMM 799 dans la… pic.twitter.com/8RbDxpYwyB — Jean-F. Roberge (@jfrobergeQc) December 5, 2025 Une autre catégorie importante regroupe 800 personnes qui exercent un emploi dans des secteurs en pénurie de main-d’œuvre. Ces secteurs ciblés sont la santé, l’éducation, la petite enfance, la construction et le génie. Le ministre Roberge a précisé que près de 48% des personnes invitées possédaient un diplôme québécois, un profil pouvant être comptabilisé dans plusieurs catégories. Les réactions et la transition depuis l’ancien PEQ L’abolition du Programme de l’expérience québécoise (PEQ) a suscité des critiques et des manifestations. Des inquiétudes ont été exprimées concernant un changement des règles en cours de parcours pour certains immigrants. Le ministre Jean-François Roberge a rejeté l’idée d’une clause de droits acquis pour les personnes déjà installées sous l’ancien système. « Ce sont davantage des craintes que des décisions. Ils n’ont pas reçu de décision négative », a nuancé le ministre. Il a invité ces personnes à soumettre leur candidature au PSTQ, les qualifiant de « candidats excellents ». Il a comparé le changement à une route barrée : « C’est comme si je circulais sur la route et que c’est écrit “Rue barrée”. Non seulement il y a un détour à côté, mais une autoroute qui va plus vite. » Les perspectives et les cibles pour les prochaines années Le gouvernement prévoit d’envoyer de nouvelles invitations presque tous les mois à partir de 2026. Cette fréquence doit permettre une gestion plus « agile » de l’immigration, notamment pour réagir aux changements fédéraux concernant les travailleurs temporaires. Pour l’année à venir, environ 29 000 personnes devraient recevoir une invitation dans le cadre du PSTQ. Sur une période de trois ans, le Québec a pour cible d’accueillir 45 000 immigrants permanents par an, dont environ 29 000 proviendront du PSTQ. En 2025, l’objectif global est d’accueillir près de 65 000 immigrants permanents. Le ministre a par ailleurs confirmé que les quelque 220 demandes déposées via le PEQ avant sa suspension en octobre 2024 seraient traitées intégralement. Vous avez aimé cet article ? Ne ratez pas notre dernier article ! Source : ObservAlgerie

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Investissements étrangers en Algérie : une « hausse inédite » en 2025, selon la Banque mondiale

La Banque mondiale constate un rebond significatif des investissements étrangers en Algérie pour l’année 2025. Dans son dernier rapport, l’institution met en avant des réformes réglementaires qui commencent à produire des effets. Cette tendance marque un tournant par rapport à la décennie précédente. Les Investissements Directs Étrangers (IDE) en Algérie ont connu une forte volatilité sur la dernière décennie. Selon le rapport de la Banque mondiale publié jeudi 4 décembre 2025, les IDE avaient atteint un pic de 2,58 milliards de dollars en 2011. Ils ont ensuite fortement baissé après le recul des prix du pétrole en 2014, pour s’établir à 580 millions de dollars en 2015. Une reprise progressive a été observée à partir de 2016, bien que les niveaux soient restés modestes. La Banque mondiale a noté que cette modestie relative était due à des « réglementations restrictives en matière d’investissement et d’une forte dépendance aux hydrocarbures ». Pour inverser cette tendance, l’Algérie a adopté une nouvelle loi sur les hydrocarbures en 2019 et un nouveau code de l’investissement en 2022. Le rebond « inédit » des annonces d’investissement en 2025 Le rapport de la Banque mondiale souligne un tournant au premier semestre de l’année 2025. Les annonces d’IDE en Algérie ont « franchi le seuil de 1 milliard de dollars » sur cette période. L’institution qualifie ce niveau d’« inédit » depuis la pandémie de Covid-19 en 2020. Ce seuil n’avait plus été atteint depuis cette date. [#Economie][#Data] La Banque mondiale a publié aujourd’hui son dernier rapport sur la situation économique de l’Algérie pour l’automne 2025 : Croissance de 4,1% en glissement annuel au premier semestre 2025 Croissance de 5,4% hors hydrocarbures Hausse de… https://t.co/eGopeUSbx6 pic.twitter.com/UM2QkMe8oM — Perspective algérienne (@PerspectiveDZ) December 4, 2025 Cette performance est attribuée par la Banque mondiale aux « réformes réglementaires récentes visant à attirer les capitaux étrangers [qui] commencent à produire des effets ». Elle anticipe que « ce regain témoigne vraisemblablement d’une future hausse des flux officiels d’IDE ». Ces flux avaient déjà atteint 1,4 milliard de dollars en 2024, soutenus par des prix du pétrole élevés et un environnement réglementaire plus favorable. La transformation sectorielle et géographique des investissements La répartition sectorielle des IDE annoncés a notablement évolué entre deux périodes. Sur la période 2010-2014, les annonces étaient principalement « concentrées dans la métallurgie (31,8 %), l’immobilier (22,1 %) et le textile (14,8%) ». Entre 2020 et 2025, la répartition a changé au profit de la « métallurgie (28,4 %), de l’automobile (22,9 %) et de la chimie (16 %) ». En parallèle, l’origine géographique des investisseurs a connu un bouleversement. La part de la Chine est passée de moins de 2% il y a dix ans à environ un tiers des IDE annoncées entre 2020 et 2025. Durant la même période, la contribution des entreprises européennes a reculé, tandis que les parts de la Turquie et du Qatar sont restées « stables », selon le rapport. L’impact différencié sur le capital investi et l’emploi L’analyse sectorielle du rapport révèle des écarts significatifs entre les montants investis et la création d’emplois. Le secteur de la chimie a attiré la plus grande part des investissements en capital depuis 2010, avec environ 9 milliards de dollars, mais n’a généré qu’environ 6 000 emplois. À l’inverse, le secteur automobile, qui a mobilisé environ 2,5 milliards de dollars sur la même période, a généré 22 000 emplois. La Banque mondiale calcule ainsi une intensité en main-d’œuvre d’environ 0,7 emploi par million de dollars investi dans la chimie, contre 9 emplois pour le secteur automobile. Ces données illustrent les effets différenciés des types d’investissements attirés par l’économie algérienne. Vous avez aimé cet article ? Ne ratez pas notre dernier article ! Source : ObservAlgerie

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Voici le classement de l’Algérie parmi les pays les plus riches en 2025

Le classement des pays les plus riches du monde repose sur le Produit Intérieur Brut par habitant ajusté en parité de pouvoir d’achat (PIB-PPP). Cette mesure permet d’évaluer le niveau de vie moyen des habitants d’un pays en tenant compte des différences de coût de la vie et d’inflation. Selon les données publiées par Global Finance Magazine en 2025, l’Algérie figure à la 87ᵉ position mondiale avec un PIB-PPP par habitant de 18 525,02 dollars internationaux. Le classement utilisé par Global Finance Magazine se base sur le PIB-PPP par habitant. Cette approche ajuste les chiffres économiques pour refléter le pouvoir d’achat réel des résidents. Les données incluent des informations économiques provenant de sources officielles, notamment le Fonds Monétaire International (FMI), la Banque mondiale et les institutions statistiques nationales. Le classement inclut 190 pays, du plus pauvre au plus riche, et prend en compte uniquement les pays pour lesquels les données sont jugées fiables. Les pays comme Afghanistan, Érythrée, Liban, Sri Lanka, Syrie et la Cisjordanie et Gaza ne disposent pas de statistiques suffisantes pour une évaluation précise. Le classement montre également des écarts significatifs entre les pays les plus riches et les plus pauvres. Par exemple, les 10 pays les plus riches ont un PIB-PPP par habitant supérieur à 118 000 dollars internationaux, tandis que les 10 pays les plus pauvres ont un PIB-PPP par habitant compris entre 716 et 2 043 dollars internationaux. Position de l’Algérie et comparaison régionale L’Algérie, avec 18 525,02 dollars internationaux par habitant, se situe au-dessus de nombreux pays africains et au-dessous de pays plus industrialisés. Dans le contexte africain, elle se classe derrière des pays comme Maurice (32 910,82 $) et Botswana (19 165,74 $), mais devant des pays comme Nigeria (6 792,40 $), Maroc (11 266,20 $) et Tunisie (14 778,87 $). Selon Global Finance Magazine, cette position reflète la structure économique du pays, centrée sur les hydrocarbures, qui représentent une part importante des exportations et des revenus de l’État. L’Algérie dispose également de secteurs agricoles et industriels, mais leur contribution au PIB reste moins significative que celle du secteur énergétique. Les données montrent que l’Algérie a un PIB-PPP par habitant comparable à celui de Pérou (18 688,51 $) et légèrement inférieur à celui de Libye (17 757,59 $). Ce positionnement permet d’évaluer le niveau de vie moyen des Algériens par rapport aux standards internationaux et régionaux. Classement mondial et implications économiques À l’échelle mondiale, les pays les plus riches selon le PIB-PPP par habitant incluent Singapour (156 755,35 $), Luxembourg (152 915,41 $) et Macao SAR (134 041,95 $). L’Algérie reste éloignée de ces niveaux, mais se situe dans la partie médiane du classement mondial, parmi les pays disposant d’un revenu par habitant intermédiaire. Ce classement fournit une base pour l’analyse économique, la comparaison internationale et la planification des politiques publiques. Il reflète également les écarts de développement économique entre les continents et les régions. Vous avez aimé cet article ? Ne ratez pas notre dernier article ! Source : ObservAlgerie

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