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Algérie : les exportations vers le continent africain ont atteint 2,7 milliards de dollars en 2024

Les exportations algériennes vers le continent africain ont atteint un milliard de dollars en 2021, avant de s’élever à 2,7 milliard de dollars en 2024, selon les données fournies par le représentant du ministère du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations, Faouzi Bouabid, lors de la Conférence sur les exportations et le développement économique, organisée lundi 30 juin à Alger. M. Bouabid a rappelé que la diversification des exportations hors hydrocarbures est désormais une priorité nationale, soulignant que la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) constitue un catalyseur essentiel dans ce processus. « Grâce à la ZLECAf, les entreprises algériennes bénéficient d’un accès élargi à un marché de plus de 1,2 milliard de consommateurs, avec une levée progressive des barrières tarifaires », a-t-il expliqué. Dans le cadre de la stratégie de soutien à l’export, M. Bouabid a mis en avant les mesures incitatives mises en place par le gouvernement, notamment la création de plateformes logistiques dédiées à l’exportation dans les wilayas de Tamanrasset et d’Illizi, gérées par la société nationale Logitrans, l’ouverture de foires permanente des produits algériens à Nouakchott (Mauritanie) et à Dakar (Sénégal) par le biais du groupe Safex, ainsi que l’organisation de réunions de coordination avec les filières professionnelles en vue de mettre à jour le potentiel exportable de chaque secteur. « Toutes ces initiatives visent à créer un environnement favorable à l’exportation et à permettre aux entreprises nationales de renforcer leur présence sur les marchés africains », a-t-il affirmé, selon l’agence APS. Pour sa part, la représentante du ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Amel Adouani, a souligné le rôle stratégique du secteur agricole dans la diversification des recettes d’exportation, en mettant en exergue les progrès réalisés en la matière. Selon elle, les exportations de fruits et légumes ont générés 429 millions de dollars en 2023, en hausse de 50 % par rapport à 2022. Elle a insisté sur l’essor de filières émergentes comme celle du caroubier, et la valorisation des productions phares comme les dattes et l’huile d’olive, soutenues par deux nouveaux programmes de plantation d’un million de palmiers-dattiers et d’un million d’oliviers. « Nous accompagnons les producteurs à chaque étape, de la labellisation à l’export, pour garantir des produits compétitifs sur les marchés africains », a-t-elle précisé. L’Afrique, locomotive de la stratégie d’exportation algérienne Lors de cette conférence, initiée par la Société d’études économiques et de développement des investissements (SEEDI), les participants ont souligné que le continent africain s’impose désormais comme un axe stratégique majeur dans la politique d’exportation de l’Algérie, alors que la valeur des produits et services exportés vers l’Afrique a presque triplé entre 2021 et 2024. Prenant aux travaux de la conférence, le directeur de la promotion et du soutien aux échanges économiques au ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Rabah Fassih, a souligné l’importance croissante accordée à l’Afrique dans la stratégie économique extérieure de l’Algérie, tout en réaffirmant l’engagement de son département à accompagner les efforts visant à soutenir les opérateurs économiques dans leur conquête des marchés extérieurs. « L’Afrique représente une priorité pour l’Algérie. Nous travaillons à consolider notre présence sur ce continent en mobilisant tous les leviers diplomatiques, logistiques et commerciaux disponibles », a-t-il déclaré, en mettant en avant l’importance accordée par l’Algérie à la réussite de la 4e Foire commerciale intra-africaine (IATF), prévue à Alger du 4 au 10 septembre 2025. Cet événement d’envergure internationale devrait accueillir entre 1.600 et 2.000 exposants venant de près de 140 pays et plus de 35.000 visiteurs, illustrant le positionnement croissant de l’Algérie comme hub continental. De son côté, le PDG de la SEEDI, Hichem Saïdi, a affirmé que cette conférence, qui s’inscrit pleinement dans les orientations des pouvoirs publics et du président de la République, met l’accent sur la diversité, l’échange et le soutien aux opérateurs économiques. Cette dynamique, a-t-il ajouté, « vise également à instaurer une véritable culture de l’export en Algérie, notamment vers le continent africain, dans le cadre des accords de la ZLECAf ». The post Algérie : les exportations vers le continent africain ont atteint 2,7 milliards de dollars en 2024 appeared first on Algerie Eco.

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Condor va exporter plus de 60 000 téléviseurs vers l’Egypte

Le groupe Condor, spécialisé dans la fabrication d’appareils électroménagers et électroniques, va exporter, dès cette semaine, plus de 60 000 téléviseurs de la marque chinoise Hisense vers l’Egypte. « Condor annonce sa première opération d’exportation de Téléviseurs de la marque Hisense vers l’Égypte. Plus de 60 000 unités seront exportées dès cette semaine », précise le groupe privé dans une publication son compte LinkedIn, accompagnée d’une vidéo d’une récente intervention de Mohamed Salah Daas, directeur général adjoint de l’entreprise, sur la chaîne El Hayat TV. « Nous allons lancer une opération d’exportation de 60 000 téléviseurs de la marque Hisense vers l’Egypte, où nous importions des téléviseurs », a-t-il indiqué, en soulignant qu’aujourd’hui, la tendance est inversée à travers notamment les investissements du géant chinois Hisense en Algérie. « Nous avons pu inverser la vapeur et capter les investissements étrangers, notamment de la marque chinoise Hisense, qui est venue en force investir en Algérie », a-t-il dit. C’est en novembre 2022 que la société chinoise Hisense de l’électroménager avait signé un contrat de partenariat avec l’opérateur algérien Condor Electronics comme producteur et distributeur officiel en Algérie. L’accord permet à Condor de produire « une large gamme de produits Hisense destinés au marché national ainsi qu’à l’export ». Cette production, comprenant des téléviseurs, climatiseurs, réfrigérateurs, machines à laver et cuisinières, avait débuté graduellement durant le même mois de novembre. Pour les responsables de la société chinoise, cette coopération faisait partie intégrante de la stratégie de base de Hisense visant à consolider et à développer ses activités en Afrique du Nord. « L’expérience et la présence de Condor Electronics sur les marchés locaux permettront à Hisense d’étendre ses empreintes commerciales et de pénétrer dans l’espace de vente au détail », avait expliqué Jason Ou, le président de Hisense Moyen-Orient et Afrique. L’accord Condor/Hisense permettra de « dynamiser le marché algérien et s’attaquer aux marchés régionaux, en diversifiant sa gamme de produits, avec des appareils de très haute qualité, fabriqués localement », avait souligné de son côté le directeur général adjoin du groupe algérien. Plus récemment, en février 2025, le groupe Condor et et le géant chinois Hisense ont signé un contrat pour la création du « plus grand complexe industriel en Afrique », à Bordj Bou Arreridj, dans l’est de l’Algérie. Ce complexe « produira deux millions de Climatiseurs Hisense par An, dont 80 % sont destinés pour l’export et 20 % pour couvrir les besoins du marché national ». The post Condor va exporter plus de 60 000 téléviseurs vers l’Egypte appeared first on Algerie Eco.

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Contrôle commercial: intensification des opérations de terrain en été pour réduire les intoxications alimentaires

ALGER – Le ministre du Commerce intérieur et de la Régulation du marché national, Tayeb Zitouni, a affirmé, lundi, l’importance d’intensifier les opérations de terrain par les services de contrôle relevant du secteur dans le but de réduire les intoxications alimentaires durant la saison estivale, indique un communiqué du ministère. Ces propos ont été tenus lors d’une réunion de coordination qu’il a présidée, consacrée au suivi de nombre de dossiers liés au contrôle des marchés et à la garantie de leur approvisionnement régulier, ainsi qu’à la prévention contre les intoxications alimentaires. Evoquant l’évaluation du niveau de contrôle sur le terrain au niveau des marchés et locaux, « le ministre a appelé à l’intensification des opérations de contrôle pour réduire les intoxications alimentaires, particulièrement en été, à travers le contrôle des locaux de restauration rapide (fast food) et restaurants et l’intensification des campagnes de sensibilisation au profit des commerçants et consommateurs aux conditions de conservation, d’hygiène et de sécurité alimentaire », ajoute le communiqué. Il a également affirmé « l’importance de poursuivre les efforts visant à assurer un approvisionnement régulier des marchés en différents produits de première nécessité, notamment face à la hausse de la demande durant la saison estivale ». A cet effet, le ministre a souligné la nécessité de garantir les marchandises de large consommation en quantités suffisantes et à des prix raisonnables pour protéger le pouvoir d’achat du citoyen. Par ailleurs, M. Zitouni a appelé à la mobilisation de tous les moyens humains et matériels pour réaliser les objectifs tracés, à l’application rigoureuse des instructions et orientations sur le terrain et au suivi quotidien des indicateurs du marché avec la prise des mesures proactives nécessaires pour préserver la stabilité de l’approvisionnement et la bonne gestion des marchés, conclut la même source.

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Algérie : les perspectives économiques restent positives à court terme, un rééquilibrage budgétaire progressif est recommandé (FMI)

Le Fonds monétaire international (FMI) a salué, ce lundi 30 juin, les perspectives globalement positives de l’économie algérienne à court terme. Il a cependant recommandé la mise en œuvre d’un rééquilibrage budgétaire progressif dans les meilleurs délais délais. « Les perspectives à court terme de l’économie algérienne restent globalement positives malgré l’incertitude à l’échelle mondiale, mais les vulnérabilités budgétaires sont importante »; »Un ajustement budgétaire progressif, mais urgent, est essentiel pour renforcer la résilience budgétaire et reconstituer des marges budgétaires, tandis que la politique monétaire doit rester axée sur la stabilité des prix. Une plus grande flexibilité du taux de change renforcerait la capacité de l’économie à absorber les chocs extérieurs, y compris ceux liés aux cours des hydrocarbures »; « Une consolidation des cadres institutionnels, ainsi que des réformes visant à renforcer la résilience budgétaire, diversifier l’économie et promouvoir l’investissement privé, sont essentielles pour stimuler la croissance et créer des emplois à moyen terme. » Résume le FMI dans un communiqué publié sur son site web à l’issue de la mission, dirigée par M. Charalambos Tsangarides, qui s’est rendue à Alger du 16 au 30 juin pour mener les consultations de 2025 au titre de l’Article IV avec l’Algérie. « L’activité économique a ralenti de 4,1 % en 2023 à 3,6 % en 2024, les baisses de production décidées par les pays de l’OPEP+ ayant pesé sur le secteur des hydrocarbures. L’activité hors hydrocarbures est restée dynamique, avec une croissance de 4,2 %. Le solde courant est devenu déficitaire en 2024 sous l’effet d’une baisse de la production d’hydrocarbures et des prix du gaz. Les réserves de change sont restées conséquentes, s’établissant à 67,8 milliards de dollars, couvrant environ 14 mois d’importations », a déclaré M. Tsangarides, à l’issue de la mission. Et d’ajouter : « L’inflation a fortement diminué, passant d’une moyenne annuelle de 9,3 % en 2023 à 4 % en 2024, principalement sous l’effet d’une progression plus faible des prix des denrées alimentaires, mais l’inflation hors énergie et alimentation a également reculé. La politique monétaire est restée accommodante au premier semestre de 2025. Le déficit budgétaire s’est considérablement creusé en 2024, atteignant 13,9 % du PIB, en raison de la baisse des recettes d’hydrocarbures et de la hausse des salaires et des dépenses d’investissement, et devrait rester élevé en 2025. » « Les perspectives à court terme sont globalement positives, portées par une reprise progressive de la production d’hydrocarbures grâce à la levée graduelle des mesures de réduction de la production décidée par l’OPEP+, ce qui devrait soutenir la croissance en 2025, tandis que l’inflation resterait modérée », prévoit le FMI. Et de souligner : « Toutefois, la montée des tensions budgétaires pose des problèmes importants de financement et, si elle se prolonge, entraînera une augmentation de la dette publique à moyen terme. L’incertitude mondiale persistante et la volatilité des cours des hydrocarbures devraient freiner les exportations et l’investissement, contribuant à creuser le déficit courant en 2025. » Selon le Fonds monétaire international : « Les perspectives économiques sont exposées à plusieurs risques, principalement dus à la volatilité des prix des hydrocarbures dans un contexte de politiques commerciales instables et de tensions géopolitiques, et à des déficits budgétaires persistants qui mettent en péril la viabilité de la dette et renforcent l’interdépendance financière entre l’État, les entreprises publiques et les banques publiques. Toutefois, les perspectives économiques à moyen terme s’amélioreraient si des réformes de diversification de l’économie étaient soutenues, et si le Plan d’Action des autorités et des réformes structurelles étaient mis en œuvre. » Le FMI recommande de mettre en œuvre un rééquilibrage budgétaire progressif dans les meilleurs délais Afin de préserver la stabilité macrofinancière et d’atténuer les risques à court terme dans un contexte mondial volatil, la mission du FMI recommande « un rééquilibrage budgétaire progressif mais mis en œuvre dans les meilleurs délais. » « Ce rééquilibrage permettra de freiner l’augmentation des besoins de financement due aux déficits élevés et à la chute des cours des hydrocarbures, ce qui contribuera à réduire les vulnérabilités, à reconstituer des marges budgétaires et à stabiliser la dette publique à moyen terme », préconise la même source. Et d’ajouter : « La politique monétaire doit rester guidée par la conjoncture économique et fermement centrée sur son objectif d’inflation, tout en surveillant étroitement l’évolution du secteur financier. Une plus grande flexibilité du taux de change renforcera la capacité de l’économie à absorber les chocs extérieurs dans un contexte de volatilité accrue des cours des hydrocarbures et d’incertitude à l’échelle mondiale. » Parmi les priorités de réforme à moyen terme figurent l’amélioration de la soutenabilité des finances publiques, la mission du FMI recommande « le renforcement des cadres opérationnels de la politique monétaire et financière », et « la poursuite des réformes structurelles visant à stimuler l’investissement privé, la croissance inclusive et la création d’emplois. » « La stratégie d’ajustement budgétaire serait renforcée par des réformes visant à augmenter les recettes hors hydrocarbures et à rationaliser les dépenses », explique la mission, précisant qu’« une stratégie révisée de mobilisation des recettes soutiendrait les efforts visant à élargir l’assiette fiscale, notamment en rationalisant les dépenses fiscales, et à améliorer la conformité fiscale par la numérisation de l’économie. » Selon le FMI : « Une réforme des subventions aiderait à reconstituer les marges de manœuvre budgétaires et à créer un espace budgétaire pour les dépenses prioritaires, notamment l’aide ciblée aux ménages vulnérables », et « l’amélioration de l’efficacité des investissements publics appuierait la réalisation des objectifs de diversification économique des autorités. » « Il serait essentiel d’améliorer la surveillance, l’efficience et la gouvernance des entreprises publiques pour maîtriser les risques macrofinanciers », indique la même source. « La mission salue les progrès accomplis dans la mise en œuvre de la loi organique budgétaire de 2018, qui devrait améliorer la transparence et renforcer la responsabilité dans l’exécution budgétaire, la création au sein du ministère des Finances d’une unité chargée de superviser les entreprises publiques et de renforcer la gestion des risques budgétaires, ainsi que l’application attendue de la nouvelle loi sur les marchés publics », lit-on dans le communiqué. La mission félicite les autorités « pour la poursuite de la mise en œuvre de la loi monétaire et bancaire de 2023,

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La ligne ferroviaire Tindouf-Gara Djebilet sur 135 km réceptionnée le 5 juillet prochain

Le projet de la voie ferrée reliant Tindouf à Gara Djebilet sur 135 km sera livré le 5 juillet prochain, a annoncé, ce lundi à Tindouf, le ministre des Travaux Publics et des Infrastructures de Base, Lakhdar Rekhroukh, en visite de travail dans la wilaya. « Les travaux de réalisation de la tranche de la voie ferrée reliant Tindouf à Gara Djebilet tirent à leur fin et sera livrée le 5 juillet prochain », a indiqué M. Rekhroukh dans un point de presse animé en marge de l’inspection du projet de la ligne ferroviaire minière reliant le Sud-ouest du pays au Nord, via une voie ferrée de 950 km entre le gisement de Gara-Djebilet (Tindouf) et Béchar, rapporte l’APS. Le ministre a soutenu que ce projet stratégique vise à connecter les zones de production minière dans la wilaya de Tindouf à l’infrastructure de base nationale, via plusieurs tronçons en cours de réalisation, selon un calendrier contractuel de 30 mois depuis la mise en chantier du projet en 2023. Le projet est scindé en plusieurs tranches, dont un premier tronçon, confié à une entreprise nationale, relie sur 200 km Bechar à Abadla, le second, qui relie Tindouf à Oum-Laâssel sur 175 km, est confié à une entreprise nationale avec un groupement d’entreprises spécialisées. Une troisième tranche du projet relie, sur 575 km, Tindouf à la zone de Hammaguir, via Oum-Laâssel. S’étant enquis lors de cette visite de l’avancement des travaux de réalisation du projet, le ministre, qui a relevé plusieurs points positifs, a appelé toutefois à rattraper certaines carences dans un souci de respect des délais fixés. Les responsables du projet se sont engagés, à ce titre, à livrer les tranches du projet de la ligne ferroviaire Gara Djebilet-Tindouf à la fin de semaine en cours, dans le cadre de l’accélération du rythme de réalisation, faisant savoir que les autres lots du projet, dont les ponts et les ouvrages d’art, le seront dans le courant des mois d’août et septembre prochain, pour achever le reste à réaliser à la fin du mois d’octobre prochain. The post La ligne ferroviaire Tindouf-Gara Djebilet sur 135 km réceptionnée le 5 juillet prochain appeared first on Algerie Eco.

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Diversification économique: l’Algérie « sur la bonne voie »

ALGER – Le Fonds monétaire international (FMI) a salué lundi les réformes économiques engagées par l’Algérie notamment dans le domaine de l’appui à l’investissement, soulignant que le pays est « sur la bonne voie » dans sa démarche de diversification économique. « Les efforts que déploient les autorités (algériennes) pour diversifier l’économie et améliorer le climat d’affaires pour stimuler l’investissement privé sont à saluer », a indiqué Charalambos Tsangarides, chef de la mission du FMI en Algérie lors d’une conférence de presse à Alger, notant que les réformes engagées dans le domaine de l’investissement « ont commencé à porter leurs fruits ». Il a dans, ce contexte, mis en avant les principales initiatives mise en œuvre par les pouvoirs publics en la matière, citant notamment « la création d’un guichet unique pour l’accès au foncier, les efforts visant à aligner les exportations sur les normes internationales et la promotion du commerce en ligne ». L’absence d’endettement extérieur de l’Algérie a aussi été mis en exergue par M. Tsangarides, ajoutant que très peu de pays, de par le monde, sont dans la situation de faible recours à l’endettement. Le représentant du FMI s’est félicité aussi de la poursuite de la mise en œuvre de la loi monétaire et bancaire promulguée en 2023, de même que « l’amélioration de la gestion de la liquidité et le renforcement des capacités en matière de prévision macroéconomique et d’analyse des politiques ». « La mission salue également les récentes réformes de la gouvernance et les efforts continus visant à renforcer le dispositif de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme ainsi qu’à accroître la transparence et la responsabilité dans le secteur public », a-t-il encore dit. Le FMI a noté aussi avec satisfaction les progrès obtenus dans le cadre de l’application de la loi organique budgétaire de 2018, ainsi que la création au sein du ministère des Finances d’une unité chargée de superviser les entreprises publiques et de renforcer la gestion des risques budgétaires.                   Les secteurs hors hydrocarbures restent dynamiques   L’intervenant a relevé, par ailleurs, que l’activité hors hydrocarbures avait maintenu son dynamisme en 2024 avec une croissance de 4,2%. M. Tsangarides a souligné également que « les perspectives à l’interne sont globalement positives », portées par une reprise progressive de la production d’hydrocarbures. Cette donne, qui devrait soutenir la croissance en 2025, intervient dans le sillage de la levée graduelle des mesures de réduction de la production décidées par l’Opep+, a-t-il dit. Toujours à propos de la croissance, le chef de mission du FMI a affirmé que les perspectives économiques pour l’Algérie à court terme demeurent « positives », en dépit des incertitudes au niveau mondial. Il a relevé que la croissance économique s’était établie en 2024 à 3,6%, ajoutant que, sur la même année, les secteurs hors hydrocarbures « restaient dynamiques ». En outre, les réserves de change en 2024 « sont restées conséquentes » à 67,8 milliards de dollars, couvrant environ 14 mois d’importations, alors que l’inflation a connu une « forte » diminution passant de de 9,3% en 2023 à 4,1 % en 2024. Cette baisse de l’inflation, explique M. Tsangarides, est due principalement à une progression plus faible des prix des denrées alimentaires, soulignant que l’inflation resterait modérée en 2025.  

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Trois Algériennes arrêtées avec 127 900 euros et 2,85 kg d’or à la frontière avec la Tunisie

Les forces de sécurité algériennes ont déjoué une tentative de contrebande de devises et de métaux précieux à la frontière avec la Tunisie. Trois femmes ont été arrêtées la semaine dernière alors qu’elles tentaient de quitter le pays en dissimulant une importante quantité d’euros et d’or. Selon le journal Ennahar, l’intervention des autorités a permis de saisir pas moins de 127 900 euros et 2,85 kg d’or pur, soigneusement dissimulés dans leurs corps. L’opération a été menée par la brigade de police des frontières terrestres d’El Aioun, dans la wilaya d’El Tarf, en coordination avec la cellule de lutte contre les crimes économiques et financiers de la police judiciaire. Le contrôle routinier d’un véhicule touristique au niveau du poste frontalier d’El Aioun a permis de repérer trois femmes sur le point de quitter l’Algérie pour la Tunisie. Une inspection médicale par rayons X a révélé la présence d’objets étrangers dans leurs cavités abdominales. Les forces de sécurité ont procédé à l’extraction de trois paquets contenant des billets en euros pour un total de 127 900 €, ainsi que 2,85 kg d’or pur. Le métal précieux avait été habilement fondu en petits fragments pour en faciliter le transport illégal. Une affaire aux multiples ramifications ? Les trois suspectes ont été présentées devant le procureur de la République près le tribunal d’El Kala pour plusieurs chefs d’accusation graves. Elles sont poursuivies pour « constitution d’une association de malfaiteurs dans le but de préparer des délits », « atteinte à l’économie nationale par le commerce illicite de métaux précieux non poinçonnés », ainsi que pour violation de la législation sur les changes et les mouvements de capitaux. Cette affaire s’inscrit dans une série récente d’interceptions similaires. Quelques jours plus tôt, le 25 juin 2025, les douanes algériennes avaient déjà arrêté trois autres femmes à El Kala avec 65 000 € non déclarés et 112 grammes de bijoux. Quatre jours plus tard, une passagère avait été appréhendée au poste frontalier d’El Aioun avec 26 550 € cachés dans ses affaires personnelles. La lutte contre l’évasion des capitaux s’intensifie Ces opérations successives démontrent la détermination des autorités algériennes à enrayer l’hémorragie des devises et des métaux précieux. La direction générale des douanes a réaffirmé sur sa page Facebook sa volonté de « lutter contre les transferts illicites de capitaux », qui privent le pays de ressources financières. Les méthodes de dissimulation deviennent pourtant de plus en plus sophistiquées, comme en témoigne ce dernier cas où l’or et les billets étaient ingérés par les contrebandières. Les services de sécurité doivent constamment adapter leurs techniques de contrôle, notamment grâce à l’utilisation systématique de scanners corporels dans les principaux postes frontaliers. Vous avez aimé cet article ? Ne ratez pas notre dernier article ! Source : ObservAlgerie

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Nouvelle loi sur les mines: vers la création d’un portail électronique dédié aux sites miniers

ALGER – Le ministre d’Etat, ministre de l’Energie, des  Mines et des Energies renouvelables, Mohamed Arkab a indiqué, lundi, qu’un  portail électronique serait créé au profit des investisseurs, afin de faire  connaitre les sites miniers en Algérie, conformément aux principes de transparence consacrés par le texte de loi régissant les activités minières. Le ministre a tenu ces propos en réponse aux questions et aux  préoccupations des membres du Conseil de la nation concernant le texte de  loi, lors d’une plénière présidée par M. Azouz Nasri, président du Conseil  de la nation, en présence de la ministre des Relations avec le Parlement,  Kaouter Krikou, ainsi que de la secrétaire d’Etat auprès du ministre de  l’Energie, chargée des mines, Karima Tafer. A ce titre, le ministre d’Etat a affirmé que la création d’un portail électronique dédié à la présentation des sites miniers, comme suggéré par les membres du Conseil de la nation dans leur débat, constituerait une importante démarche adaptée au plan de numérisation du secteur, qui va renforcer davantage son attractivité, à travers la pro motion des  potentialités dont regorge l’Algérie auprès des investisseurs internationaux. M Arkab a indiqué, en outre, que ce texte de loi consolidait cette tendance en facilitant l’accès aux informations géologiques qui sera concrétisé à travers des mécanismes de mise en œuvre efficaces, via la  Banque nationale des informations géologiques. Le ministre a, par ailleurs, estimé que ce texte de loi, fruit d’une large  concertation de trois années avec différents acteurs, accordait « une  priorité capitale à la transparence et à l’amélioration de la gouvernance »,  en imposant des normes « claires et objectives » à l’octroi des licences et  des contrats, tout en garantissant l’égalité des chances pour tous les  investisseurs. Le ministre d’Etat a en outre rappelé que « la préservation de la  souveraineté nationale et de nos richesses nationales, est un principe  fondamental et sacré, d’autant que le texte de loi conforte cette  souveraineté et n’y renonce nullement », relevant que la loi confirmait de  manière « catégorique et explicite », que les substances minérales et  fossiles, découvertes ou non découvertes, constituent une propriété  publique, et que « ce principe est la pierre angulaire de notre souveraineté sur nos ressources », a-t-il soutenu. M Arkab a également précisé que l’ouverture du capitale des projets miniers à l’investissement étranger « ne représente pas une menace pour la souveraineté nationale, mais il s’agit plutôt d’un mécanisme permettant de drainer les expertises, les technologies et les capitaux nécessaires au  développement d’un secteur exigeant des investissements colossaux et de  grands risques tout en préservant les outils de protection des intérêts nationaux ».  Ce texte intervient dans une conjoncture où l’Algérie est pleinement  consciente de l’importance de la concurrence géoéconomique sur les minerais  essentielles, a souligné le ministre d’Etat mettant en avant l’engagement  de l’Etat, à travers ses institutions et ses Agences, à protéger ces richesses, et d’en garantir une exploration au service du développement  national, tout en respectant les aspects environnementaux. L’autonomisation de l’investisseur local, le développement des compétences  nationales et le transfert des technologies figurent parmi les objectifs  essentiels du texte de loi sur les mines et ce, à travers la création d’un  environnement favorable pour les entreprises locales, a indiqué M. Arkab mettant en avant l’importance capitale qu’accorde le texte à la  transformation locale des ressources minières. S’agissant des matières stratégiques et de leurs classification, le ministre a affirmé que le caractère stratégique de toute matière ne pouvait  être limitée par la loi, étant donné qu’elle évolue avec le temps en fonction des besoins stratégiques du pays, affirmant que le texte de loi visait à préserver les intérêts de l’Etat à travers des mécanismes  permettant de contrôler tout ce qui est stratégique et vital pour l’économie nationale. Lors de cette séance, les sénateurs se sont félicités, lors de leurs  interventions, du contenu du texte de loi, d’autant qu’il a remédié aux  lacunes et aux insuffisances au niveau de la loi sur les mines en vigueur, soulignant que le texte revêtait une importance majeure pour la valorisation des ressources minières. Par ailleurs, les membres du Conseil ont mis en exergue l’importance de la suppression de la règle 49/51 afin de drainer les investissements étrangers, et valoriser les ressources minières nationales, étant l’une des principales options de diversification de l’économie nationale et de réduction de la facture d’importation. Dans son rapport préliminaire, la commission des Affaires économiques et  financières a souligné que le texte constituait une base solide pour ériger  l’Algérie en « pôle d’investissement minier » dans les prochaines années, affirmant que la nouvelle loi sur les mines « se veut un nouveau départ »  pour le secteur vers des pers pectives prometteuses à même d’améliorer le climat d’investissement en la matière.      

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Bentaleb préside la première rencontre nationale sur l’économie sociale et solidaire

ALGER – Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, M. Fayçal Bentaleb, a présidé, lundi à Alger, la première rencontre nationale sur l’économie sociale et solidaire (ESS), organisée en partenariat avec l’Union européenne en Algérie et en collaboration avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). S’exprimant à l’ouverture des travaux de cette rencontre, placée sous le thème « Pour une stratégie nationale de développement de l’économie sociale et solidaire en Algérie », M. Bentaleb a expliqué que l’objectif de cet événement était de « cristalliser une vision nationale commune pour le développement de l’économie sociale et solidaire, qui offre des potentialités prometteuses à même de soutenir le développement durable et de réaliser l’intégration au profit de larges catégories de femmes et de jeunes ». Ce modèle économique « incarne les valeurs de solidarité inhérentes à la société algérienne » a-t-il indiqué, un modèle, dit-il, qui repose sur « l’équilibre entre les dimensions lucrative et sociale », en « plaçant l’être humain au centre de ses préoccupations ». Dans ce contexte, M. Bentaleb a mis en avant l’intérêt que porte l’Etat algérien pour ce modèle économique, précisant que « les efforts actuels visent à asseoir un cadre juridique et réglementaire unifié, confortant la place de ce secteur vital dans les politiques nationales de l’emploi et du développement ». Pour ce faire, M. Bentaleb a invité les experts et les représentants des organismes et secteurs participant aux ateliers à « définir les grandes lignes d’une stratégie nationale intégrée » concernant ce modèle économique. Pour sa part, le ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, M. Noureddine Ouadah, a mis en avant l’importance de créer des plateformes numériques dans le domaine de l’ESS, soulignant la nécessité de « coordonner les efforts entre les secteurs pour renforcer l’accompagnement des projets créés dans ce domaine, notamment au niveau local ». De son côté, l’ambassadeur de la Délégation de l’Union européenne en Algérie, M. Diego Mellado Pascua, a relevé l’importance de l’ESS dans le développement, saluant l’intérêt que l’Algérie porte à ce modèle économique, compte tenu de son riche patrimoine et de sa diversité culturelle, qui constituent des piliers importants de ce type d’économie.

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