L’Algérie a mis en place un nouveau dispositif pour encadrer l’immatriculation des voitures de moins de 3 ans importés par les citoyens. Ces mesures visent à mieux organiser le flux des demandes et à garantir plus de transparence dans le traitement des dossiers.
Dans une déclaration ce vendredi 11 juillet à l’agence APS, Farida Lataoui, sous-directrice de l’état des biens et de leur mobilité au ministère de l’Intérieur, a indiqué qu’un calendrier précis a été établi pour le dépôt des dossiers d’immatriculation. Les véhicules dédouanés avant le 31 décembre 2024 ont pu entamer leurs démarches dès le 11 mai 2025, tandis que ceux importés à partir du 1er janvier 2025 ont dû patienter jusqu’au 22 juin 2025.
La responsable a insisté sur le fait qu' »aucun dossier ne serait rejeté pour cause de retard », permettant aux propriétaires de régulariser leur situation ultérieurement. Pour garantir le bon déroulement des opérations, des commissions de suivi ont été déployées dans toutes les wilayas du pays.
La digitalisation au service des usagers
Depuis mai 2025, l’Algérie a introduit un système informatisé centralisant les données des véhicules et de leurs propriétaires, y compris le numéro d’identification national. Ce dispositif, qui concerne pour l’instant les voitures utilitaires et touristiques de moins de 3 ans, sera progressivement étendu à tous les types de véhicules, ajoute la même responsable.
Mme Lataoui a souligné que cette digitalisation permet un traitement plus rapide et transparent, grâce à l’interconnexion avec les bases de données douanières. Un dispositif de suivi central a également été mis en place pour recenser et résoudre les anomalies signalées par les wilayas.
Renforcement des contrôles et accompagnement
Les autorités ont pris plusieurs mesures pour accompagner cette transition. La production des cartes grises a été accélérée en coordination avec l’organisme en charge de leur édition. Par ailleurs, les démarches administratives ont été simplifiées grâce à une meilleure collaboration entre les différents services concernés.
Des inspections régulières sont menées dans les centres d’immatriculation pour s’assurer du bon fonctionnement du nouveau système. Un dispositif central de suivi a également été mis en place pour identifier et résoudre rapidement les éventuels dysfonctionnements.
Restrictions temporaires à la revente
Mme Lataoui a rappelé que conformément à la loi de finances 2025, les véhicules importés de moins de trois ans et dédouanés à partir du 1er janvier 2025 font l’objet d’une restriction particulière. Leur carte grise porte désormais la mention « non cessible pendant 36 mois », empêchant ainsi leur revente pendant cette période.
Selon la même responsable, cette mesure ne concerne pas les véhicules dédouanés avant fin 2024, qui peuvent être librement cédés. La levée anticipée de cette restriction n’est possible que dans deux cas précis : après écoulement de la période de 36 mois ou par remboursement des avantages fiscaux initiaux.
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Source : ObservAlgerie